segunda-feira, 23 de maio de 2011

Tornado de Sentimentos



Tornado de Sentimentos

Calço calçados na calçada da cidade,
Que acolhe os meus passos lentos.
Perdendo meu tempo neste momento.
O sorriso, os olhos, os traços daquela mulher,
Engolem meus pés, minhas roupas,
Transformam esta vida louca.
As casas me observam caladas,
Impressionadas, fitam as placas,
Ingratas, frutos da mente fraca.
Aquela rua vidrada me soa drástica,
Tão dramática quanto essa estática.
Essas pessoas... todo esse movimento,
Me enchem por dentro.
Porém, nem sabem que existo.
Resisto mas não desisto,
Os autos, bravos, vivos como gente,
Cortam o asfalto quente... é vida!
Viva! A televisão anuncia o maníaco.
Vem a dúvida, abre-se uma ferida:
Serei eu o maníaco,
Que só sabe por trás desses óculos,
Ser tão melancólico e sentimental?
O passado surge como versos dispersos.
Não consigo atingi-los, estão além do que posso.
As lágrimas rolam... são muitas lembranças.
O presente está cheio de emoções,
Emoções que não poderia deixar de lado, nunca.
Disso o coração nunca esquece...
Minha mente roda.
Roda na memória da minha história.
Não está em livros.
Está em mim, está em ti, no cemitério, naquele prédio.
Prédio do correio... Deus!
Ah... tantos sentimentos vagos.
São enviados telegramas ao meu coração,
Todos urgentes. Mas avisei,
Avisei a toda essa gente:
Meu coração não tem caixas,
Não tem portas nem endereço.
Só meios amores e dores,
Que guardam dentro esse tornado de sentimentos.
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Tornade de sentiments

Je chausse des chaussures dans le trottoir de la ville,
Qui accueille mes pas lents.
Je perds mon temps dans ce moment.
Le sourire, les yeux, les traces de cette femme,
Avalent mes pieds, mes vêtements,
Transforment cette folle vie.
Les maisons m’observent muettes,
Éblouies, regardent les signes,
Ingrates, fruits de l’âme faible.
Cette rue vitrée me sonne drastique,
Aussi dramatique que cette statique.
Ces personnes... tout ce mouvement,
Me remplissent dedans.
Mais ils ne savent même pas que j’existe.
Je resiste, mais je ne renonce pas.
Les voitures, braves, vives comme les gens,
Coupent le goudron chaud... c’est la vie!
Vive! La télévision annonce le maniaque.
Le doute vient, une plaie s’ouvre:
Suis-je le maniaque,
Qui ne sait qu’être, derrière ces lunettes,
Si mélancolique et sentimental?
Le passé émerge comme des vers éparpillés.
Je ne peux pas les atteindre, ils sont au-delà de ce que je peux.
Les larmes coulent... ce sont beaucoup de mémoires.
Le présent est plein d’émotions,
Des émotions que je ne pourrais pas mettre de coté, jamais.
Le coeur n’oublie jamais telles choses...
Mon esprit tourne.
Il tourne dans la mémoire de mon histoire.
Ce n’est pas dans les livres.
C’est dans moi, c’est dans toi, dans le cimitière, dans ce bâtiment là.
Le bâtiment de la poste... Dieu !
Ah... tant de sentiments vagues.
De lettres urgentes sont envoyées à mon coeur,
Elles toutes sont urgentes. Mais j’ai dit,
J’ai dit aux gens:
Mon coeur n’a pas de boîtes,
Il n’a pas de portes, ni adresse.
Il n’a que des amours à moitié et des douleurs.
Qui gardent dedans cette tournade de sentiments.